Pleurs de bébé : les décrypter, les comprendre et les soulager

Pleurs de bébé : les décrypter, les comprendre et les soulager

 Bébé vient de passer environ 9 mois dans le ventre de maman, bien au chaud, enveloppé de douceur, dans un cocon bien à lui, protégé du monde extérieur, et en l’espace de quelques instants le voici propulsé dans son nouveau monde. Plus de bulle protectrice, plus de filtre à la lumière, aux bruits, à l’environnement. Bienvenue dans ce monde bébé !

 

C’est étrange, ces pleurs que l’on redoute tant sont également ceux que l’on attend avec impatience lorsque bébé nait…

 

Puis interviennent rapidement les questions des parents concernant leurs inquiétudes face à ces cris encore inconnus de leur tout-petit.

 

Pour quelles raisons petit trésor pleure-t-il ? Comment le rassurer ?

 Porte-bébé sling

 

Les pleurs, son moyen de communication.

Le nouveau-né va s’exprimer par des pleurs, seul moyen de communication à sa disposition environ les deux à trois premiers mois de sa vie.

Ainsi, il va interagir avec le monde qui l’entoure et va pleurer pour s’exprimer.

Et non… un bébé qui pleure ne fait pas de caprice, cela n’existe pas chez les nourrissons et tout-petits. (En théorie (et cela fait encore débat), le « caprice » fait son apparition aux alentours de 18/24 mois, avant cet âge, il s’agit de comprendre les messages que bébé souhaite nous transmettre à travers ses pleurs).

Un nourrisson qui crie s’exprime, il s’agit de son langage pour faire passer une information, un besoin, une douleur, un mal-être…

 

Les pleurs d’inconfort

Par définition l’inconfort correspond à une notion de gêne entrainant une perturbation du bien-être physique et moral. Ainsi, lorsque bébé a la couche sale, une incommodité vestimentaire, un rot coincé, trop chaud ou froid, une petite démangeaison (on y pense peu mais les bébés ressentent aussi des sensations cutanées comme les plus grands), il va pleurer pour vous informer et vous demander d’agir pour régler la source du problème.

Il n’y a pas forcément une réponse unique aux pleurs, ainsi si nous prenons l’exemple de bébé chou qui pleure et se crispe lors du déshabillage avant son bain, cela peut s’interpréter par : « Je n’ai pas envie d’être manipulé maintenant », « J’ai froid », « Vous me dérangez », etc… et la magie opère lorsque vous le glissez avec la plus grande douceur dans son bain à température parfaitement adaptée, s’en suit alors le plus souvent calme et apaisement.

 

Les pleurs de faim

Bébé a la couche propre, habillé parfaitement pour la saison, il sort d’une jolie sieste mais s’agite et se met à crier avec intensité et sans discontinuer. Très souvent, le nouveau-né va faire des mouvements avec sa tête à la recherche du sein ou biberon, il est dans les starting-blocks, prêt à téter. Il y a alors de fortes chances qu’il ait tout simplement faim et tant que ce besoin physiologique fondamental ne sera pas comblé, chouchou criera de plus belle.

 

Les pleurs de stress et/ou d’angoisse

Imaginez-vous tout juste sorti(e) d’une bulle de bien-être total et projeté dans un monde où des personnes défilent les unes après les autres, le bruit et les lumières ne sont plus filtrés, les odeurs sont inconnues, vous êtes manipulés, passé(e) de bras en bras, vous retrouvez allongé(e) sur une nouvelle matière plus ou moins plate, rigide bien loin de flotter dans votre sphère de protection. Voilà ce par quoi un nouveau-né passe… ajoutez à cela le stress des parents que bébé ressent et le voilà parti à pleurer. Pourquoi ? pour décharger ses angoisses et son stress. Bébé crie pour demander à être rassurer par papa et/ou maman. Le simple fait de se blottir contre l’un de ses parents dans le calme en adoptant une respiration douce suffit à ramener son nourrisson à un état de détente.

 

Les pleurs au moment des repas

Mince ! bébé pleure parce qu’il a faim mais lorsqu’il commence à téter il pleure et s’agite ? Rajouter un soupçon d’anxiété de maman-papa qui s’inquiètent et voilà la combinaison parfaite de cris de stress et de frustration de votre amour. A cela plusieurs raisons sont possibles : bébé est au sein et a du mal à téter ? il est possible que le débit du lait ne lui convienne pas… trop rapide ou trop lent ; Bébé est au biberon ? la vitesse de la tétine peut être responsable, peut-être boit-il trop vite ?

S’il se tortille, s’agite et pleure après sa tétée alors un rot peut le gêner, un reflux peut aussi être l’origine de douleurs et donc de pleurs particuliers.

 

Les pleurs de fatigue

Votre amour est propre, il est rassasié, dans un endroit calme mais pleure et s’énerve de ne pas réussir à s’endormir. Le fonctionnement des bébés est un peu comme celui des plus grands. Parfois le fait d’avoir sommeil et de ne pas trouver ce dernier engendre un énervement et du stress. La meilleure des méthodes est alors de le rassurer par un contact (le prendre contre soi par exemple), lui parler de manière calme et douce, l’apaiser en lui massant le dos et/ou le ventre. Bien loin l’idée des générations passées de laisser pleurer bébé lorsqu’il a sommeil, s’il a besoin d’être contre vous, c’est tout simplement parce que vous, ses parents possédez les pouvoirs de l’apaisement.

 

Les pleurs le soir et la nuit

Souvent les bébés pleurent quand la nuit tombe et se réveillent en criant la nuit. Il existe une multitude de raisons à cela propre à chaque bébé.

Généralement, on parle de pleurs de « décharges ». L’accumulation de l’activité sensorielle et émotionnelle de la journée ajoutée à la tombée de la nuit où le son et la lumière diffèrent du jour déclenchent un besoin extrême de trésor d’être rassuré par votre présence.

Il peut également souffrir de coliques. Dans ce cas, bébé aura tendance à pleurer en se tortillant et se recroquevillant sur lui, ces pleurs sont bien particuliers. Des massages, une position adaptée, la chaleur de votre main contre son ventre peuvent lui procurer un réel soulagement. Il est dit que les coliques durent au maximum 100 jours.

Naturellement d’autres raisons peuvent intervenir concernant les pleurs de bébé et s’ils sont aigus, forts, persistants accompagnés de signes inquiétant tels que de la fièvre, et/ou d’autres symptômes, seul un médecin sera habilité à vous donner conseils et traitement.

 

Comment réagir face aux pleurs de bébé ?

Une fois tout risque de maladie écarté, il est essentiel de prendre conscience qu’un nouveau-né, un bébé durant les premiers mois de sa vie a un besoin essentiel : vous !

Vous détenez sans le savoir le pouvoir de calmer et d’apporter la sérénité à votre tout-petit.

Vous avez la capacité de l’aider à débuter sa petite vie d’humain dans les meilleures conditions possibles. Votre présence, votre contact physique lui permettent de découvrir le bien-être et d’appréhender son début de vie en toute confiance.

Outre les bienfaits physiques et l’arrêt des pleurs en lui offrant le bonheur d’être contre vous, le fait de porter bébé possède de nombreuses autres vertus.

 

Calmer les pleurs grâce au portage

Le portage en écharpe est un art de vivre. Une manière pour bébé d’entrer dans la vie avec douceur sans être brusqué. Lové contre vous lorsqu’il en a besoin, il ressent ainsi des sensations proches de celles éprouvées pendant la grossesse.

Il a été reconnu qu’un bébé porté en écharpe pleure bien moins qu’un bébé qui ne l’est pas.

Une étude parue dans les années 80 a démontré que la réduction des pleurs et de l’agitation le soir et la nuit avoisinait 40 à 50 %.

Voici les principales raisons :   le portage permet une position physiologique idéale.

Bercé par les mouvements, sa tête contre le cœur de son porteur, petit chou entend les battements et la respiration et s’abandonne ainsi en toute sécurité à un bien-être des plus doux.

Côté santé, le portage a une action bénéfique sur la digestion, aide à la régulation de la température corporelle et permet un développement optimal de la structure osseuse et musculaire.

Côté partage, les sensations et émotions ressentis par le parent et bébé déclenchent détente et complicité.

Côté praticité, outre les vertus bienfaisantes du portage, il permet de pratiquer ses activités quotidiennes tout comme se promener en donnant à bébé l’occasion de « participer ».

Côté stimulation, porter son bébé lui garantit un meilleur éveil grâce à la découverte à hauteur d’homme de son environnement.

Côté cocooning, mettre bébé en écharpe c’est partager des moments de douceur intense et uniques inoubliables que l’on ne peut vivre que pendant une trop courte période.

 Porte bébé ring-sling

Ainsi pourrait-on dire que le portage fait le bonheur des parents et de bébé avec pour mot d’ordre l’écoute intuitive bienveillante des besoins primaires et physiologiques de son enfant.

Plusieurs gammes d’écharpes de portage existent, l’avantage des ring-sling réside dans leur facilité d’installation pour les parents n’étant pas à l’aise avec les écharpes à nouer. La matière en lin du sling est idéale car solide et naturelle.

 

Pourrait-on dire alors bébé porté, bébé et parents apaisés ? Qu’en dites-vous ?

 

 

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